Pour obtenir le label FreeSync, les nouveaux moniteurs PC – mais aussi les nouvelles télévisions – devront être un peu plus modernes.
Imaginé par AMD en réponse au G-Sync de NVIDIA, le FreeSync n'est pas si loin de fêter ses 10 ans. L'âge de raison pour une norme qui a longtemps été accusée de laxisme ?
Ce « laxisme » supposé est sans doute à l'origine de la mise à jour réalisée par AMD sur la partie desktop de sa norme d'affichage. Une mise à jour qui sonne comme une montée en gamme. Il sera plus dur de décrocher le sésame.
Rien ne change pour les PC portables
Lancée en 2015, FreeSync a toujours eu un avantage certain par rapport au G-Sync de NVIDIA : celui de l'ouverture. Plus souple et moins contraignante, la norme était plus facile à déployer sur les moniteurs PC et les télévisions.
« Plus souple et moins contraignante » oui, mais retour de manivelle, la norme FreeSync devait aussi faire avec une grande hétérogénéité dans la qualité des moniteurs ainsi certifiés, alors qu'avec G-Sync, il n'y a pour ainsi dire jamais de mauvaise surprise. Mais AMD ne fait pas l'autruche et, en 2017 déjà, la mise en place de FreeSync 2 avait permis d'améliorer les choses.
Reste que c'est surtout en 2020 avec la mise en place de ses trois niveaux de certification – FreeSync, FreeSync Premium et FreeSync Premium Pro – que la norme a vraiment franchi un palier. Trois niveaux qui évoluent aujourd'hui sans qu'il soit question de les remettre en cause.
Des standards plus élevés en PC de bureau
Ainsi, les paliers ne changent pas du tout dans le monde des PC portables. Les exigences restent les mêmes et histoire de clarifier les choses, nous reprenons le détail des spécifications compilées par VideoCardz.
Là où les choses bougent – et pas qu'un peu – c'est dans les moniteurs pour PC et les télévisions afin de tenir compte des évolutions du secteur. C'est qu'à la sortie de FreeSync, une dalle de 120 Hz ou plus, c'était encore rare.
Pour les écrans de moins de 3 440 pixels de large, le label FreeSync ne sera accordé que si la fréquence de rafraîchissement est au moins égale à 144 Hz. Nous ne verrons donc plus d'écrans FreeSync FullHD en 60 ou 75 Hz.
Le FreeSync Premium sera attribué selon deux cas de figure : soit l'écran est en moins de 3 440 pixels de large alors lui faudra une fréquence d'au moins 200 Hz, soit il est à 3 440 pixels de large ou plus et il devra au moins afficher une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz.
Enfin, dernier label, le FreeSync Premium Pro conserve des spécifications identiques au FreeSync Premium, mais ajoute une contrainte HDR par-dessus les demandes précédentes. Tout cela semble aller dans le bon sens…
Source : AMD, VideoCardz