Apple continue à s'ouvrir toujours un peu plus. La firme de Cupertino devrait ainsi permettre dans sa prochaine version d'iOS le téléchargement d'applications ailleurs que sur son App Store.
La firme de Cupertino doit de plus en plus faire avec la pression exercée sur elle par l'Union européenne, et qui s'était matérialisée par une amende record de 1,8 milliard d'euros infligée au mois de mars dernier, pour pratiques anticoncurrentielles. Et comme souvent, c'est à cause de l'App Store que la marque à la pomme croquée était au cœur des préoccupations de Bruxelles. Depuis la mise en place du Digital Market Act (DMA), elle multiplie ainsi les concessions. D'abord en ouvrant la porte aux paiements ailleurs que sur son magasin d'applications. Et aujourd'hui, avec une nouveauté majeure.
Les applications disponibles directement sur internet
iOS 17.5 devrait être une étape marquante pour tous les développeurs. En effet, la seconde bêta de cette version d'iOS introduit une nouveauté inédite, puisque les développeurs situés dans l'Union européenne pourront désormais proposer un téléchargement d'applications sur iOS directement via un site web.
Évidemment, ne pouvant plus assurer directement la sécurité à travers son App Store, Apple impose un certain nombre de contraintes aux développeurs pour pouvoir bénéficier de cette option. Ils devront notamment avoir appartenu durant deux années de suite au programme des développeurs d'Apple pour se lancer dans cette aventure.
Apple pose tout de même ses conditions
D'autres conditions devraient, pour le moment, restreindre cette possibilité. Il faudra ainsi avoir enregistré au minimum 1 million de première installation au sein de l'Union européenne l'année précédant la demande pour être éligible. Apple, qui ne pourra pas prendre de commission ici, ne cède pas pour autant à la tentation du gratuit.
Le premier million de téléchargements, sur une période de douze mois, est en effet seul gratuit pour le développeur. Une fois ce seuil atteint, le géant américain prélèvera 0,50 euro sur chaque installation, au titre d'une taxe dénommée « frais pour la base technologique. » Les entités gouvernementales, les ONG et les institutions d'éducation accréditées n'auront elles pas à payer cette redevance. À terme, les autres régions du monde pourront-elles obtenir le même genre de dispositif ?
Source : Macrumors