Un procès a actuellement lieu portant sur une escroquerie en ligne qui aurait touché un nombre important de personnes en France. Et ce, pour une arnaque assez simple à mener.
On le sait, internet est le terrain de jeu de tous les escrocs et autres personnes mal intentionnées. Dans un monde virtuel ou pullulent les malwares et les opérations de phishing, il vaut toujours mieux faire attention aux liens sur lesquels l'on peut cliquer. C'est ce qu'ont appris ces très nombreuses victimes d'une escroquerie en ligne, dont l'affaire est actuellement jugée par une cour française.
Un faux technicien propose un faux abonnement
Ils sont un certain nombre dans le pays à être malheureusement tombés dans une escroquerie très basique, selon les informations de la justice. Des pirates multipliaient en effet les envois de mails dans lequel ils intégraient un lien, espérant que des victimes potentielles cliquent dessus.
Une fois cette première étape franchie, l'ordinateur venait à se bloquer, et un numéro d'assistance s'affichait, pour qu'un technicien puisse aider la personne avec son appareil. Une fois le contact établi, le pseudo technicien « réparait » le système, qui allait très bien, et libérait gratuitement la victime de ses soucis.
Mais avant de la quitter, il proposait à cette dernière, si elle le souhaitait, de souscrire un « abonnement » pour un service de protection informatique afin d'éviter ce genre de problèmes à l'avenir. Abonnement tout aussi factice que l'identité du technicien, mais qui a malheureusement été acceptée par beaucoup.
Une filière installée en Tunisie
La somme extorquée de cette manière était de 131 euros par victime. Un montant assez faible à l'unité, mais qui a permis aux pirates de faire croître un magot important au vu du nombre total de victimes, à savoir 1 700 personnes.
L'équipe à l'origine de ces attaques était basée en Tunisie. 15 personnes sont ainsi accusées par la justice, donc sept sont actuellement présentes devant le juge (dont trois déjà incarcérées depuis un an et demi). À l'issue du procès, les prévenus risquent une condamnation pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison.
01 décembre 2024 à 11h06
Source : France Info