Au 4ème trimestre 2005, le dégroupage partiel a progressé de 3,5% pour atteindre 2,28 millions de lignes, le dégroupage total de 64% pour 592.000 lignes.
En France, pays leader du dégroupage en Europe, le dégroupage total prend le relais du dégroupage partiel.
Au 31 décembre 2005, le pays comptait 2,82 millions de lignes dégroupées, dont 2,28 millions partiellement et 592.000 totalement, a indiqué le régulateur (arcep.fr).
En outre, le dégroupage total a progressé de 64% au 4ème trimestre, contre +3,5% pour le dégroupage partiel. Globalement, le dégroupage est désormais "le premier mode d'accès utilisé par les opérateurs alternatifs pour concurrencer, sur le marché de détail, les offres haut débit de l'opérateur historique."
Pour mémoire, le dégroupage permet aux opérateurs alternatifs d'utiliser, en échange d'une rémunération, le réseau local de France Télécom et ainsi de desservir directement leurs abonnés.
Lorsqu'il est "total", le dégroupage permet à l'abonné de s'affranchir de France Télécom, de ne plus payer d'abonnement téléphonique fixe (RTC) et, par extension, de disposer d'un seul opérateur IP (Internet/Tél sur IP/TV par ADSL).
Après une année d'extension géographique du dégroupage partiel, 2005 a été marquée par l'essor du dégroupage total et l'intervention des collectivités locales.
Sur les 1107 sites de dégroupage livrés à ce jour aux opérateurs alternatifs par France Télécom, 168 nouveaux ont été livrés en métropole, dont une majorité grâce à l'intervention des collectivités dans le domaine des réseaux 'fibre optique' (Pyrénées Atlantique, Oise, Alsace, Loiret).
En France, le dégroupage total prend le relais du partiel !
Par Ariane Beky
Publié le 17 janvier 2006 à 00h00
Par Ariane Beky
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