Page de Cybermalveillance.gouv.fr © Alexandre Boero / Clubic
Page de Cybermalveillance.gouv.fr © Alexandre Boero / Clubic

La plateforme d'assistance de sécurité informatique, Cybermalveillance.gouv.fr, est victime d'une usurpation d'identité depuis lundi. Au regard de sa mission, la prudence doit plus que jamais s'imposer.

Nous vous avons maintes et maintes fois parlé, sur Clubic, de la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, dirigée par Jérôme Notin, qui prévient tout au long de l'année les Français des campagnes malveillantes qui sévissent par e-mail ou par SMS, entre autres actions. Cette fois-ci, l'organisme dit être lui-même victime d'une usurpation d'identité, et tient à prévenir un maximum d'internautes et mobinautes.

Cybermalveillance.gouv.fr touchée par une campagne d'arnaque

Sur son site et ses réseaux sociaux, la plateforme française écrit que « depuis ce lundi matin 1er juillet 2024, des vagues de message (mails) d'hameçonnage usurpant l'identité de Cybermalveillance.gouv.fr sont envoyées massivement ».

Des courriers électroniques sont envoyés avec, pour sujet, « Programme de soutien aux victimes de fraude », avec en contact une adresse estampillée « cybermalveillance.gouv.fr » et en réponse un certain Fabien Duhamel, inconnu au bataillon, mais qui se dit être « agent » de la plateforme.

Le message est plutôt bien écrit, les logos République française et Cybermalveillance sont bien présents, et le pirate s'attaque à la victime en lui disant avoir remarqué que son adresse figurait dans sa « base de données des personnes victimes de fraude ».

Ne répondez surtout pas à ce mail © Cybermalveillance.gouv.fr
Ne répondez surtout pas à ce mail © Cybermalveillance.gouv.fr

Un message crédible, qui utilise l'argent comme ressort psychologique

Le message incite alors son destinataire à répondre à la fausse plateforme, pour que celle-ci puisse l'aider. Comme toujours, les escrocs utilisent la carotte de l'argent. « Nous avons mis en place un programme de remboursement pour les victimes d'arnaques », peut-on lire, et plus loin : « Votre confirmation nous permettra de vous inclure dans ce programme ».

Le courrier électronique, qui plus est rédigé sans faute d'orthographe, ne va certes pas dans l'excès incitatif. Il peut néanmoins titiller l'attention de celles et ceux qui le reçoivent, puisqu'il promet de l'argent facile. Tout le monde ne sera malheureusement pas à même de le percevoir.

Évidemment, Cybermalveillance.gouv.fr invite chaque destinataire de ce courrier électronique à ne pas y répondre.

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