Microsoft lance Face Check, une technologie de reconnaissance faciale pour ses services d'identification numérique Entra. Cette nouvelle fonctionnalité vise à renforcer la sécurité des entreprises en comparant le selfie d'un utilisateur à sa photo d'identité vérifiée, tout en protégeant la confidentialité des données personnelles.
L'usurpation d'identité fait peur, dans la vie quotidienne comme sur Internet. Les hackers en veulent à vos données personnelles et utilisent pour ce faire tous les outils censés les protéger sur le Web. Mots de passe, double authentification, CAPTCHA… Toutes ces barrières de sécurité tombent comme des dominos face à leur coup d'avance sur les services de cybersécurité.
Microsoft semble avoir compris l'enjeu et sort Face Check. Cette nouvelle technologie de reconnaissance faciale promet de mettre un terme aux fraudes à l'identité. Fini les deepfakes et autres techniques d'usurpation, place à une vérification biométrique ultra-sécurisée. Mais comment ça marche, concrètement ? La technologie n'étant pour le moment réservée qu'aux organisations, à quand l'accès aux particuliers ?
Microsoft Entra : la nouvelle arme anti-fraude
Microsoft Entra, c'est le nouveau joujou high-tech de la firme de Redmond pour sécuriser l'identité numérique. Au cœur de ce dispositif, on trouve Face Check, une technologie de reconnaissance faciale dernier cri. Le principe est simple : l'utilisateur prend un selfie avec son smartphone, qui est ensuite comparé à sa photo d'identité officielle. On se passerait ainsi des méthodes archaïques comme compter des vélos sur un CAPTCHA, qui est de plus en plus abandonné, ou se remémorer le nom de son premier animal de compagnie.
La force de Face Check, c'est qu'il ne stocke aucune donnée sensible. Seuls les résultats des comparaisons sont partagés, garantissant ainsi la confidentialité des utilisateurs. Microsoft affirme même que son système est capable de détecter et de rejeter les tentatives d'usurpation les plus sophistiquées, deepfakes inclus.
Pour les entreprises, c'est autant de temps de gagné que de nouvelles barrières de sécurité. Face Check promet de réduire drastiquement les risques de fraude tout en simplifiant les processus d'authentification.
Pourquoi Microsoft mise gros sur la reconnaissance faciale
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 66 % des cyberattaques exploitent des identifiants non sécurisés. Autrement dit, nous ouvrons quasiment les portes de nos données personnelles aux hackers en ne nous protégeant pas assez. Avec l'essor de l'IA générative, les techniques d'usurpation d'identité deviennent de plus en plus sophistiquées. Les méthodes traditionnelles comme les mots de passe ou les questions de sécurité ne font plus le poids.
Mais pourquoi se limiter aux entreprises ? On peut imaginer que cette technologie serait tout aussi utile pour les particuliers.
Rappelons-nous l'affaire récente où des hackers ont réussi à contourner la double authentification de Gmail en volant les cookies de connexion. Ou encore ce cheval de Troie capable de voler votre visage. Une solution comme Face Check apporterait une sécurité bien supérieure aux particuliers.
En étendant Face Check au grand public, Microsoft pourrait révolutionner la sécurité en ligne pour tous. Plus besoin de se creuser la tête pour inventer des mots de passe complexes ou de jongler avec des applications d'authentification. Un simple selfie suffirait à prouver votre identité de manière infaillible. Un doux rêve.