Les processeurs Intel ne seront plus concernés par ce souci technique que la firme américaine traîne comme un boulet depuis des mois.
Si les problèmes et les défis d'Intel sont encore nombreux en ce début d'automne, il y a déjà un souci de moins pour le groupe américain, qui va pouvoir mettre derrière lui cette histoire d'instabilité.
C'est en tout cas ce que l'on peut retenir de la dernière communication en date d'Intel. Celle-ci, relayée par The Verge, souligne la fin des microcodes successifs pour corriger le tir.
Satané « algorithme de microcode »
Souvenez-vous, depuis déjà plusieurs mois, Intel doit composer avec des problèmes d'instabilité rencontrés par certains utilisateurs, et en particulier sur les puces les plus puissantes des 13e et 14e générations de processeurs.
Ce problème est limité aux générations Raptor Lake/Raptor Lake Refresh et n'a donc jamais touché les puces Alder Lake. Il se manifeste par des plantages réguliers, voire des dégâts irrémédiables causés au processeur lorsque celui-ci est abondamment sollicité.
Après des semaines d'enquête, Intel a finalement indiqué que le problème est lié aux puces elles-mêmes et à « un algorithme de microcode entraînant des demandes de tension incorrectes au processeur ».
Un quatrième microcode appliqué
Une fois le problème circonscrit, Intel avait été en mesure de publier un microcode destiné à être intégré aux BIOS des cartes mères. Si la chose ne permettait pas de réparer les puces endommagées, au moins, elle devait éviter que le problème ne se reproduise.
En réalité, Intel n'a pas sorti un, mais quatre microcodes, et si la chose est restée relativement discrète, ce n'est qu'avec la publication du microcode « 0x12B » que le problème semble, enfin, définitivement, positivement et absolument résolu. Il s'agit en tout cas de ce que l'on peut retenir de la dernière communication faite par Intel à ce sujet et publiée sur ses blogs officiels.
À nos confrères de The Verge, Intel a résumé la chose par la voix de son porte-parole, Thomas Hannaford. Ce dernier a donc simplement précisé : « Oui, nous pouvons confirmer que c'en est la cause et que c'est corrigé », parlant de ce problème de tension trop élevée appliquée au processeur.
Rappelons au passage que si Alder Lake n'avait pas été touchée, les prochaines générations, Lunar Lake et Arrow Lake, ne seront pas davantage concernées par un souci qui a embarrassé Intel au plus mauvais moment.