Après avoir misé sur la confidentialité avec son navigateur, Brave s’attaque à la recherche en ligne avec une touche d’IA maison. Une alternative qui se veut interactive, précise et respectueuse de vos données.
OpenAI, Google, Microsoft et… Brave. Alors que l’intelligence artificielle semble essentiellement poussée par les géants du web, le navigateur indépendant démontre une fois de plus qu’il peut, lui aussi, jouer dans la cour des grands. Avec l’arrivée d’un mode chat intégré à son moteur de recherche, Brave pousse sa technologie maison encore plus loin. Après Answer with AI, lancé en avril pour générer des réponses directement dans les résultats de Brave Search, l’entreprise passe à la vitesse supérieure avec un chatbot. Objectif ? Permettre aux internautes de poser des questions, d'approfondir des sujets, et d'explorer leurs recherches de manière fluide, sans sacrifier la confidentialité qui fait la signature de Brave.
Brave repense l’IA : pertinente, et surtout respectueuse
Dans le détail, le mode chat de Brave Search repose sur une architecture hybride, combinant des modèles de langage internes et open source aux résultats issus de son index propriétaire. Concrètement, il permet de poser des questions supplémentaires pour approfondir un sujet déjà résumé par Answer with AI, affiché en haut des résultats de recherche.
Selon Brave, cette approche doit pouvoir garantir des réponses précises, enrichies par des données en temps réel et capables d’évoluer au fil des interactions. Une manière de prouver qu’une IA générative peut à la fois être pertinente et fiable, sans tomber dans les approximations qui ternissent souvent sa réputation.
Et quid de la confidentialité ? Sur ce sujet, Brave confirme rester fidèle à ses engagements fondateurs. Alors que les entraînements des IA soulèvent aujourd'hui des débats sur la protection des données, l’entreprise mise sur le traitement local : aucune information personnelle n’est collectée ni partagée. Tout se passe directement sur l’appareil des internautes, et n’en sort, en théorie, jamais. Reste à voir si ce positionnement suffira à transformer l’essai face à des concurrents qui, eux, n’hésitent pas à s’appuyer sur l’exploitation des données pour affiner leurs technologies.
Source : Brave
18 octobre 2024 à 17h25