Joe Biden va quitter la Maison Blanche dans moins de deux mois. Mais avant ce départ, il impose une dernière salve de restrictions contre le secteur technologique de la Chine.

La Chine et les États-Uni s'affrontent encore et toujours dans le secteur de la tech © PalSand / Shutterstock
La Chine et les États-Uni s'affrontent encore et toujours dans le secteur de la tech © PalSand / Shutterstock

S'il y a un sujet qui semble être devenu une ritournelle dans le monde de la tech depuis quelques années, ce sont les restrictions toujours plus fortes imposées par Washington contre le secteur de la tech de la Chine, son grand rival du XXIe siècle. Une impulsion devenue habitude, comme le montre cette décision de l'administration Biden, à quelques semaines pourtant de la fin de son mandat.

Des restrictions tournées vers le secteur de l'IA

Joe Biden quittera en janvier la Maison Blanche. Mais avant, il met en place une nouvelle fournée de restrictions contre le secteur de la tech chinoise. Cette nouvelle salve porte en partie sur le secteur de l'intelligence artificielle, avec des interdictions d'exporter imposées sur les puces mémoires à large bande passante (HBM).

Celles-ci sont très utilisées dans le secteur émergent de l'IA, et couplées avec les cartes graphiques, servent à entraîner et faire fonctionner les modèles d'IA génératives. Elles sont ainsi nécessaires au stockage et au traitement de données.

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140 entreprises chinoises sanctionnées

Les nouvelles restrictions vont, globalement, empêcher l'exportation de plus d'une vingtaine d'équipements utilisés pour la fabrication de semi-conducteurs ainsi que de trois logiciels. 140 entreprises chinoises sont par ailleurs ajoutées à la liste des entreprises sanctionnées, celles-ci étant accusées de travailler directement pour Pékin. Plusieurs fournisseurs de Huawei sont touchés par ces mesures.

Ces nouvelles mesures « restreindront la capacité de la République Populaire de Chine à produire des technologies essentielles à sa modernisation militaire ou à la répression des droits de l'homme » explique-t-on du côté de Washington. La Chine, qui va voir ses deux secteurs clé des semi-conducteurs et de l'IA une fois encore mis sous tension, dénonce elle des États-Unis qui « continuent de généraliser le concept de sécurité nationale, et d'abuser des mesures de contrôle des exportations et de pratiquer l'intimidation unilatérale. »

Source : Bloomberg, Neowin