🎄 DJI Neo : une mini caméra volante abordable

Plus proche de la caméra volante que du drone traditionnel, le Neo de DJI est conçu pour immortaliser vos escapades et exploits personnels. Mieux encore : son fonctionnement automatique rend l'habituelle radiocommande optionnelle.

Le Neo est la première incursion de DJI dans le domaine des caméras volantes. Bien qu'il soit considéré comme un drone, il s'en différencie par son pilotage automatisé ne nécessitant pas de radiocommande. Celle-ci reste toutefois disponible en option afin de s'adonner aux joies simples du pilotage (en suivant les règles édictées par la DGAC (Direction générale de l'aviation civile).

L'appareil est à la fois compact et léger (130 x 157 x 48,5 millimètres pour 135 grammes). Sa propulsion est assurée par quatre rotors protégés par un carénage en plastique, histoire de limiter les dégâts en cas de collision. La batterie extractible lui confère une bonne quinzaine de minutes d'autonomie.

Six modes de vol automatique

Le Neo est équipé d'une interface minimaliste constituée de deux touches (mise sous tension et sélection de mode) et de six voyants. Ils indiquent l'un des types de captation préprogrammée.

Le mode par défaut est « Suivi », qui filme le sujet en le suivant. « Dronie » se centre sur lui et s'en éloigne avant de revenir à son point de départ. « Cercle » tourne autour de lui en restant à une distance fixe. « Fusée » s'éloigne à la verticale, tandis que « Spotlight » effectue un vol stationnaire restant centré sur le sujet.

Le sixième mode est personnalisable. Pour l'activer, il faudra passer par l'app DJI Fly installée sur un smartphone afin de configurer l'une des trois options disponibles. « DirectionTrack » précède le sujet qu'il filme en reculant. « Spirale » tourne autour, et « Boomerang » effectue un aller-retour.

Les six modes autorisent un ajustement des principaux paramètres (distance, altitude maximale, mode de prise de vue) afin d'adapter la captation à ses désirs. Un tutoriel explique pas à pas comment prendre en main le Neo. Il sensibilise à l'absence de capteurs de proximité sur les côtés, à notre avis son principal inconvénient. On fera donc quelques essais avant de l'utiliser dans la nature.

La main de son maître

Le Neo ne décolle que depuis la main de l'utilisateur dont il aura au préalable identifié le visage. S'il reste immobile pendant plus de 3 secondes, le drone revient automatiquement devant lui et atterrit en douceur sur sa main tendue.

Les processus de décollage et d'atterrissage fonctionnent parfaitement tant que l'on n'est pas en contre-jour. Dans ce cas, le Neo risque d'avoir quelques problèmes pour identifier l'utilisateur.

L'app DJI Fly permet de transformer le smartphone en radiocommande d'appoint, le pilotage s'effectuant alors à l'aide de joysticks virtuels. L'ensemble s'avère plutôt plaisant à manipuler et autorise une initiation agréable au vol radiocommandé.

La qualité d'image est bien au rendez-vous

Le Neo peut enregistrer des séquences 4K en 30 images par seconde maximum. La qualité est bonne en forte luminosité, mais baisse un peu sur les zones sombres, notamment si le ciel est nuageux. Rien de bien embêtant, les images étant avant tout destinées aux Stories et aux réseaux sociaux.

La réalisation de photographies est bien entendu de la partie. Le résultat est là aussi correct en bonne luminosité. En fin de compte, seule l'impossibilité de créer des images panoramiques par assemblage automatique peut manquer.

Heureusement, son prix fait vite oublier les petits manques constatés pendant notre test. Le DJI Neo est vendu 199 euros, ce qui en fait l'un des drones les plus abordables du moment. Il est également proposé en bundle « Fly More », qui comprend la radiocommande RC-N3, deux batteries supplémentaires ainsi qu'un chargeur rapide 3 batteries. Il vaut alors 349 euros.