Il y a quelques jours à peine, Mark Zuckerberg annonçait du changement du côté de Meta, et notamment l'abandon du système de fact-checking externe mis en place par le groupe américain.
En effet, après mûre réflexion, motivé sans doute par l'arrivée d'un certain Donald Trump au pouvoir, Mark Zuckerberg a confirmé ce qui paraissait inimaginable il y a quelques mois à peine, à savoir l'abandon de son système de fact-checking par des tiers, trop orientés politiquement, et un assouplissement plus général des politiques de modération de contenu.
C'est finalement assez proche de ce que propose le réseau X.com avec ses « notes de la communauté », que Facebook devrait reprendre à son compte.
Pourquoi les Américains cherchent à fuir Facebook et Instagram
Pour certains, ces nouvelles mesures signent la fin de la sacro-sainte liberté d'expression sur Facebook et Instagram… quand, pour d'autres, elles signifient justement son retour tant attendu. Toujours est-il que depuis l'annonce de Mark Zuckerberg, de nombreux internautes cherchent à savoir comment fuir les plateformes Meta.
En effet, en se fiant aux données de Google Trends, on peut observer que la requête « comment supprimer un compte Facebook » a atteint le score maximal de 100 ces derniers jours. Idem en ce qui concerne les requêtes (aux États-Unis) visant à supprimer un compte Instagram.
Aux États-Unis seulement « pour le moment »
Pour de nombreux utilisateurs, notamment ceux ayant fui la plateforme X.com depuis la prise de commande d'Elon Musk, la nouvelle orientation prise par Meta est jugée inacceptable. Évidemment, au cours de cette même période, les recherches sur Google portant sur les « alternatives à Facebook » ont elles aussi grimpé en flèche, de même que les recherches concernant les réseaux Bluesky et Mastodon.
Outre sa nouvelle modération à venir, le groupe Meta a d'ailleurs confirmé sa volonté de réintroduire davantage de contenus politiques dans les fils d'actualité des utilisateurs, ceux-ci ayant été restreints en janvier 2021, après les événements survenus au Capitole. Du côté de chez Mark Zuckerberg, l'objectif est on ne peut plus simple : « restaurer la liberté d'expression ».
À l'heure actuelle, les nouvelles directives de Meta ne concernent que les États-Unis. Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique, a assuré (sur le réseau X.com) avoir échangé avec la division française de Meta, cette dernière ayant confirmé que la fin du fact-checking ne concernait « pour le moment » que les États-Unis. « En Europe, le Digital Service Act sera respecté. Croyez en ma vigilance sur le sujet », a conclu la ministre.
Source : TechCrunch
