Après deux mois de galère, Windows 11 grignote enfin des parts de marché sur Windows 10. Entre pression de Microsoft et fin de support imminente, les utilisateurs et utilisatrices n’ont plus vraiment le choix.
Windows 11 reprendrait-il enfin du poil de la bête ? Après deux mois de recul consécutifs face à un Windows 10 toujours dominant, le dernier OS de Microsoft pourrait bien avoir inversé la tendance. Une dynamique qui, si elle se confirme, coïncide évidemment avec la fin de vie de Windows 10, prévue pour octobre prochain. Migration volontaire ou non, le résultat est là : les utilisateurs et utilisatrices commencent à bouger, et pas qu’un peu.
Windows 11 remonte la pente : des chiffres en hausse, mais pas de raz de marée
Voilà des résultats qui devraient enfin faire plaisir à Microsoft : Windows 11 remonte la pente. D’après les derniers chiffres relevés par StatCounter, le système a gagné 2,53 % de parts de marché entre décembre 2024 et janvier 2025, atteignant 36,65 %. En parallèle, Windows 10 chute de 2,37 %, passant à 60,33 %. Alors, bien sûr, il ne s’agit pas là d’un raz de marée, et Redmond devra encore attendre avant de sabrer le champagne. Mais au regard des dernières années, c’est suffisant pour marquer un tournant : Windows 11 n’avait jamais atteint un tel niveau depuis son lancement en octobre 2021.
Évidemment, cette progression ne doit rien au hasard. La fin de support de Windows 10, prévue pour le 14 octobre 2025, commence à peser sur les décisions. Les utilisateurs et utilisatrices doivent choisir : migrer vers Windows 11, ou débourser 30 $ par an – deux fois plus pour les entreprises – pour continuer à profiter des mises à jour de sécurité sur Windows 10. Microsoft, de son côté, ne laisse pas vraiment le choix. La firme a intensifié ses efforts, multipliant les notifications de rappel et poussant même des déploiements automatiques de Windows 11 24H2 sur les machines compatibles.
Entre bugs persistants et migrations forcées : la remontada de Windows 11 est-elle durable ?
Pourtant, derrière cette progression se cache une réalité plus contrastée. Il y a quelques mois encore, cette stratégie agressive avait a priori produit l’effet inverse. Lassés par les relances insistantes et irrités par les bugs de la version 24H2, de nombreux utilisateurs et utilisatrices avaient préféré rester, voire revenir, sur Windows 10, faisant perdre des parts de marché à Windows 11.
Mais à mesure que l’échéance approche, les lignes bougent. Les entreprises, essentiellement, commencent à anticiper et migrent en masse leur parc informatique. Pourquoi ? Parce qu’attendre la dernière minute serait bien plus risqué. Anticiper, même avec des bugs, reste plus sûr que de se retrouver avec des systèmes vulnérables passés octobre 2025.
De leur côté, les particuliers commencent aussi à suivre, souvent plus par nécessité que par réelle envie. On pourrait aussi corréler ces résultats aux fêtes de fin d’année et soldes d’hiver, périodes propices à l’achat de nouveaux PC, aujourd’hui tous commercialisés avec Windows 11.
Pour Microsoft, la remontada est donc lancée, mais rien n’est encore gagné. La suite dépendra de la capacité de Microsoft à stabiliser Windows 11 et à offrir une expérience utilisateur fluide et fiable. Redmond devra donc non seulement corriger les bugs récurrents, mais aussi gérer les attentes d’un public devenu méfiant face à des stratégies de déploiement jugées trop autoritaires. Car l’enjeu n’est pas simplement de faire migrer, mais de fidéliser : sécuriser les parts de marché acquises tout en reconstruisant la confiance des utilisateurs et utilisatrices.
Source : StatCounter
Windows 11 de Microsoft redéfinit l'expérience utilisateur avec une interface repensée, des widgets personnalisables et une intégration renforcée de Microsoft Teams. Chaque innovation vise à optimiser et enrichir l'utilisation quotidienne de votre appareil. Que vous soyez professionnel, créateur ou utilisateur lambda, Windows 11 répond à vos besoins en alliant efficacité et plaisir d'utilisation.
- Refonte graphique de l'interface réussie
- Snap amélioré
- Groupes d'ancrage efficaces
- Gestion affinée des bureaux virtuels
- Des problèmes de performances signalés
- Encore des bugs, patience donc
- Compatibilité limitée aux anciennes générations de PC
- Une évolution, mais pas une révolution...