Le groupe Meta a fait un virage à 180 degrés sur sa politique d'inclusivité. Mais certains salariés ne sont pas d'accords, et le montrent d'une façon particulière.
L'élection de Donald Trump a été l'occasion d'observer un revirement de position chez de nombreux leaders de la tech américaine. Et le plus apparent a clairement été celui de Mark Zuckerberg, le patron de Meta (Facebook, Instagram), qui est passé rapidement d'une politique très progressiste à des mesures plus en ligne avec Donald Trump et Elon Musk. Mais certains salariés n'apprécient pas ce revirement, et protestent à leur manière.
Les tampons reviennent dans les toilettes homme de Meta
Quand on veut suivre Donald Trump en 2025 dans le monde économique, il y a des mesures symboliques à prendre. La plus importante est sûrement celle de mettre fin à ce qui est connu aux États-Unis comme les programme Diversity, equity, and inclusion (DEI), destinés à améliorer l'inclusion des minorités dans les entreprises du pays.
Mark Zuckerberg fait partie des grands patrons qui ont décidé d'arrêter ces programmes après l'arrivée de Trump. Ce qui a notamment signifié la fin de la mise à disposition de tampons dans les toilettes des hommes. Une décision symbolique, attaquée par des salariés, qui, pour protester, ont ramené des tampons dans ces mêmes toilettes.
Des salariés de la Silicon Valley protestent
Un signal faible, de la part d'employés qui ne peuvent pas protester plus publiquement. Et cette façon de faire discrète a été retrouvée ailleurs que chez Meta. Comme l'explique ainsi Fortune, un salarié de Google, à qui l'on avait demandé de créer une animation sous forme de feux d'artifice sur le moteur de recherche le jour de l'investiture de Donald Trump, a ajouté dans le code de cette animation qu'il avait effectué sa tâche contre son gré.
Reste que pour le moment, il n'y a pas eu de grands mouvements de protestations au sein de ces groupes qui ont rallié Donald Trump. D'autres entreprises emblématiques comme Apple, Microsoft ou bien la Goldman Sachs ont par contre de leur côté annoncé qu'elles souhaitaient maintenir leurs programmes d'inclusivité.
Source : Fortune
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