Le sommet de l'IA s'est achevé cette semaine, avec des engagements pris par les grands pays pour cette technologie. Mais deux nations ont refusé de jouer le jeu !

La France a pris des engagements sur l'IA © Obatala-photography / Shutterstock.com
La France a pris des engagements sur l'IA © Obatala-photography / Shutterstock.com

La France a été le centre du monde pour l'intelligence artificielle durant quelques jours, le temps de la nouvelle édition du sommet de l'IA. L'occasion pour notre pays d'annoncer de nombreux investissements de très grande ampleur, afin de faire face à la concurrence mondiale. Mais aussi de prendre des engagements forts !

La France, l'Inde et la Chine s'engagent…

L'intelligence artificielle n'est pas une technologie que l'on doit laisser se développer sans règles. C'est l'opinion de nombreuses nations, qui viennent de s'engager en faveur du développement d'une IA « éthique », « ouverte » et « inclusive. » 61 pays ont signé une déclaration de principe allant en ce sens.

De manière plus active, les grands pays que sont l'Inde, la Chine et la France se sont aussi positionnés en faveur d'une coordination mondiale pour une gouvernance de l'IA. Ils ont aussi mis en garde contre « une concentration du marché. »

© Wiki Commons
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… quand les USA et le Royaume-Uni disent non

Et les premiers résultats sont là, puisque la création d'un observatoire de l’impact énergétique de l’intelligence artificielle a été officialisée à l'occasion du sommet. Cet observatoire sera sous la responsabilité de l'Agence internationale de l'énergie.

Malheureusement, il y a aussi eu des voix discordantes durant ce sommet. Le Royaume-Uni et les États-Unis ont ainsi refusé la déclaration paraphée par une soixantaine de nations. Pour nos voisins britanniques, « la déclaration n'apportait pas assez de clarté pratique sur la gouvernance mondiale, ni n'abordait suffisamment les questions plus difficiles concernant la sécurité nationale et le défi que l'IA lui pose », selon les mots du porte-parole du gouvernement.

Du côté des États-Unis, l'opposition est plus simple. Le vice-président J.D. Vance craint la « régulation excessive » que pourraient amener les nouvelles règles et engagements en discussion.

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