Le géant américain est empêtré depuis un certain temps dans un immense dossier antitrust aux États-Unis. Et le changement d'administration n'a semble-t-il pas amélioré son cas.

L'arrivée au pouvoir de Donald Trump a été fêté par de nombreux géants de la tech comme une chance, avec un président qui affirme clairement vouloir défendre les entreprises américaines partout dans le monde. Google a ainsi pu imaginer que cette nouvelle orientation de l'exécutif américain allait changer les exigences du département de la Justice, qui lui enjoignait de vendre son navigateur Chrome sous l'administration Biden. Malheureusement pour la firme de Mountain View, ses espoirs étaient vains.
Google est toujours considéré comme un monopole
Google, c'est un empire, et une place de numéro 1 mondial très largement assurée dans le secteur des moteurs de recherche. Au point même finalement que sa position est considérée comme anti-concurrentielle aux États-Unis, d'abord par l'administration Biden, mais aussi par celle de Donald Trump. Le département de la Justice, qui a changé de direction, vient en effet de confirmer cette idée dans un récent dépôt de dossier.
Et les mots qu'on peut y lire sont durs. « Google a privé les consommateurs et les entreprises d'une promesse fondamentale faite au public, à savoir leur droit de choisir entre des services concurrents » peut-ont ainsi voir apparaître dans ce document, en date du 7 mars dernier.

Le département de la Justice exige plusieurs actions de Google, dont la vente de Chrome
Résultat, les exigences de l'administration américaine restent les mêmes. La position actuelle de Google étant un monopole, ce qui est « incompatible avec la libre-concurrence et la liberté », le géant américain doit obéir à plusieurs exigences, dont celle de céder son navigateur Chrome.
Le groupe doit aussi cesser de passer des accords pour faire de Google le moteur de recherche par défaut sur iPhone, et ne plus passer « des accords d'exclusivité avec les éditeurs de contenu ; [et] la vente groupée, liée ou combinée de son moteur de recherche général ou de son point d'accès à la recherche avec tout autre produit Google. »
Enfin, le département de la Justice veut aussi pousser Google à céder Android. Autant de demandes qui sont à cette heure, légalement, des propositions. Ce sera à la justice de statuer.
Source : Windows Central