Le géant américain de la recherche essaye d'éviter le démantèlement de son monopole. Et pour ce faire, Google compte sur l'aide de Donald Trump.

Donald Trump est sollicité par Google © Jeramey Lende / Shutterstock
Donald Trump est sollicité par Google © Jeramey Lende / Shutterstock

Au mois de novembre dernier, Google apprenait des nouvelles judiciaires historiques, qui pourraient lui faire très mal. Le département de la Justice, à l'époque de l'administration Biden, l'avait en effet accusé d'abus de position dominante. Résultat, il était intimé à la firme de Mountain View de revendre son navigateur Chrome, mais aussi sa plateforme d'activités publicitaires Ad Manager. Mais avec le changement de patron à la Maison-Blanche, Google espère pouvoir encore survivre sous sa forme actuelle.

Google demande l'appui du département de la Justice

Quand Donald Trump est revenu prendre ses quartiers à Washington, Google a fait partie de ces entreprises qui ont appliqué des mesures allant dans le sens de l'homme politique républicain. Il faut dire que le groupe espère pouvoir bénéficier des faveurs de son administration.

C'est ce que nous apprend Bloomberg. En effet, d'après ce média, des représentants d'Alphabet (la maison mère de Google) auraient rencontré la semaine dernière des officiels du département de la Justice. Lors de cette réunion, ils ont demandé à cette administration « d'adopter une position moins agressive » que leurs prédécesseurs.

Trump va-t-il encore aider la Big Tech ? © Rokas Tenys / Shutterstock
Trump va-t-il encore aider la Big Tech ? © Rokas Tenys / Shutterstock

Garder Google en l'état serait une question de « sécurité nationale »

Et pour soutenir leur position, ils ont argumenté en affirmant que le démantèlement serait contraire aux intérêts des États-Unis. « Comme nous l'avons dit publiquement, nous craignons que les propositions actuelles ne nuisent à l'économie américaine et à la sécurité nationale » a ainsi défendu un porte-parole de Google.

D'après Bloomberg, cette position a été réaffirmée lors de la réunion, sans pourtant que des détails spécifiques sur les menaces que créerait un éventuel démantèlement soient donnés. Reste que le géant américain peut avoir de bons espoirs d'être entendu, le président républicain ayant plusieurs fois dénoncé les envies de régulations à la foi sde son prédécesseur Joe Biden, mais aussi de l'Union européenne. Le Procureur général adjoint par intérim pour l'antitrust, Omeed Assefi, doit donner sa décision finale sur la position du département de la Justice plus tard cette semaine.

Source : Bloomberg

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