Chez Renault, on propose désormais un nouveau dispositif, baptisé « Safety Car », visant à limiter la vitesse des véhicules, dans le cadre d'une campagne de sensibilisation à la vitesse auprès des jeunes conducteurs.

 © Renault
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Un programme baptisé « Human First », qui « illustre l’engagement de Renault en faveur de la sécurité du conducteur, des passagers et des autres usagers de la route. » Le constructeur français souhaite ainsi sensibiliser les jeunes conducteurs à la vitesse excessive, soit ceux qui sont tenus d'apposer, pendant 2 ou 3 ans (en fonction d'une formation classique ou d'une formation via la conduite accompagnée), le « Disque A » à l'arrière de leur véhicule, après l'obtention du précieux permis de conduire.

Pierre Gasly ambassadeur du #driveslow chez Renault

Selon le constructeur français, 52% des accidents mortels liés à une vitesse excessive concernent les moins de 35 ans. Aussi, à l'occasion du récent Grand Prix du Japon de Formule 1, Renault s'est associé au pilote français Pierre Gasly, pour sensibiliser les jeunes conducteurs.

L'occasion pour le pilote prendre le rôle d'un coach et de prodiguer divers conseils au jeune conducteur d’une Clio sur le tracé du circuit du Grand Prix de Monaco. Pour Renault, il s'agit de toucher principalement les 18-24 ans, en rappelant que la vitesse appartient aux circuits.

Récemment, c'est une autre fonctionnalité que Renault a déployé sur ses véhicules électriques, avec le mode « One Pedal ». Une fonctionnalité qui permet aux conducteurs d'une Renault 5, de Mégane et bientôt Renault 4 et Scénic E-Tech de bénéficier d'une récupération d'énergie accrue.

Une option concrète, pour limiter la vitesse

Ainsi, dans les prochains jours, Renault va également mettre en place un nouveau dispositif, bien concret. Baptisé « Safety Car », ce dernier est un forfait bridage disponible sur la très populaire Clio, qui va venir limiter automatiquement la vitesse du véhicule à 110 km/h, soit la vitesse maximale réglementaire sur autoroute pendant la période probatoire suivant l’obtention du permis de conduire.

« Ce bridage s’effectue par une configuration du calculateur moteur réalisée en après-vente, qui limite la consigne de vitesse du véhicule, du régulateur et du limiteur, par défaut, à 110 km/h maximum » explique le constructeur.

Evidemment, il ne s'agit aucunement d'un bridage définitif, et l'opération est réversible. De cette manière, à terme, le véhicule pourra retrouver sa configuration initiale, après un simple (re)paramétrage de la part de Renault. Ce nouveau service de bridage sera lancé en France, au prix de 59€.

L'initiative parfaite pour rassurer les parents des jeunes conducteurs ?

Source : Renault