En juin dernier, la société a annoncé avoir obtenu 1 milliard de dollars de financement de la part des banques JPMorgan, Bank of America, Merrill Lynch et Barclays afin de pouvoir rembourser une partie de ses créances.
Trois mois plus tard, en août, Eastman Kodak annonçait sa sortie du régime de la faillite affirmant qu'il avait remboursé ses prêteurs et recevait même un nouvel investissement de 406 millions de nouveaux investisseurs.
Désormais, l'entreprise s'est transformée en « société technologique d'imagerie pour les entreprises ».
Les domaines de compétence d'Eastman Kodak se tournent vers « l'emballage, l'impression de documents promotionnels, la communication graphique, l'impression pour éléments numériques tels que les cartes mères ou encore les produits laminés en construction et décoration ». Un catalogue devenu résolument B2B.
« Kodak est pleinement recentrée dans le domaine des industries graphiques et de l'impression dédiée au business. La société s'est délestée de bon nombre d'activités, notamment les produits grand public à caractère photographique, et les scanners professionnels », expliquait Claude Desbrugères, le président de Kodak pour la France et le Benelux à Graphiline à la mi-octobre. D'ajouter que « sur son nouveau périmètre, Kodak réalise un chiffre d'affaires de 2.7 milliards de dollars et emploie 8 500 personnes dans le monde ».