En janvier 2012, Eastman Kodak annonçait son placement sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Le groupe américain fondé il y a 132 ans se mettait ainsi à l'abri de ses créanciers et obtenait une ligne de crédit de 950 millions de dollars afin de pouvoir se restructurer en profondeur.
Après avoir cédé 1 100 brevets pour 525 millions de dollars auprès des cabinets Intellectual Ventures et RPX Corporation, le groupe s'était également séparé de ses activités Internet pour les revendre à Shutterfly. Eastman Kodak avait aussi annoncé la vente de son département « Document Imaging » au spécialiste des imprimantes Brother. Il avait enfin dû passer par la case licenciements et annonçait en septembre dernier la suppression de 1 000 postes afin de pouvoir dégager 330 millions de dollars.
La firme obtient désormais l'accord de la justice pour sortir de cette procédure de faillite et s'engage désormais à se recentrer sur ses activités d'imagerie numérique. Selon Reuters, la sortie définitive du régime de la faillite interviendra à la date du 3 septembre prochain.