Spécialisée dans les périphériques d'impressions, la firme nippone Brother étend ses activités et vient de conclure un accord avec la société Kodak, placée sous la protection du chapitre 11 de la mise en faillite aux États-Unis depuis janvier 2012.
Kodak continue sa restructuration interne. Après avoir revendu ses quelque 1100 brevets pour 525 millions de dollars au mois de décembre auprès des cabinets Intellectual Ventures et RPX Corporation, Kodak s'est séparé de ses activités Internet pour les revendre à Shutterfly au mois de janvier.
Désormais, la firme revend son département « Document Imaging ». Brother récupère ainsi « un portefeuille de solutions de scanners, de logiciels de capture et de services pour des clients professionnels ».
Dans un communiqué officiel, Kodak annonce que ce rachat été effectué à hauteur de 210 millions de dollars mais devra préalablement être validé par les autorités américaines. Antonio M. Perez, président et PDG du groupe explique que « cette proposition de vente est une autre étape-clé vers l'émergence de Kodak ».
Kodak espère sortir de la crise à la mi-2013 et a obtenu au mois de janvier l'autorisation d'emprunter 844 millions de dollars.