Enquête : La substitution fixe-mobile est une réalité française

Lors d'un point presse organisé le 1er février 2005 à Paris, l'Autorité de régulation des télécoms et le Conseil général des technologies de l'information ont présenté les résultats du baromètre annuel de la diffusion des TI en France auprès des particuliers.

En 2004, la diffusion de ces technologies dans les foyers français s'est accélérée sous le signe de la "mobilité". 67% des personnes interrogées dans le cadre de cette étude ont déclaré disposer personnellement d'un téléphone mobile, contre 63% en 2003.

Par ailleurs, près de 60% des utilisateurs de mobiles envoient régulièrement des SMS. Les "mobinautes" sont encore minoritaires (8% des propriétaires de téléphones portables déclarent surfer sur Internet depuis leur mobile), tandis que 11% des possesseurs de téléphones cellulaires transmettent régulièrement des messages multimédia (MMS).

Le mobile est plus populaire que l'ordinateur personnel (53% des personnes de 12 ans et plus ont déclaré disposer d'un PC/Mac à domicile en juin 2004, contre 48% en juin 2003) et, surtout, plus en vogue que le téléphone fixe. En 2000, 10% des Français interrogés déclaraient ne pas être abonnés à la téléphonie fixe à domicile, ils sont désormais plus de 15%. Le fixe peut-il être sauvé par les communications longue distance et par l'ADSL, ou par la convergence ?

Globalement, 56% de la population française de 12 ans et plus a accès à Internet, soit 7 points de plus qu'en 2003, et plus de la moitié à travers une connexion à haut débit. Bien que 31% des internautes en France téléchargent et échangent des fichiers audio et vidéo par le biais des réseaux P2P (peer-to-peer), cette proportion reste stable. A l'inverse, la cyber-consommation est en progression.

Cette enquête rendue publique par l'ART et le CGTI (www.cgti.org) a été réalisée par le Crédoc auprès d'un échantillon représentatif de la population française en juin 2004.