Canon, par l'intermédiaire de Chuck Westfall son directeur des relations avec les médias et les clients, vient enfin de s'exprimer sur le sujet dans un entretien accordé à CNET.com. De nombreuses voix s'étaient élevées contre l'absence d'enregistrement Raw, laissant entendre que Canon avait ainsi essayé de préserver ses reflex numériques entrée de gamme d'une concurrence trop directe. Proposé à 549 euros, soit environ 100 euros de moins que l'Eos 350D, le G7 (s'il avait conservé les caractéristiques avancées de ses prédécesseurs) aurait effectivement constitué une alternative sérieuse à ce modèle et au 400D qui vient de lui succéder, diminuant donc potentiellement le nombre d'utilisateurs équipés en optiques Canon et donc ainsi plus ou moins durablement liés à la marque. A ces nombreuses voix, Chuck Westfall répond que « si le G7 avait permis l'enregistrement Raw, le résultat aurait été qu'il n'y aurait eu aucune amélioration de la qualité d'image comparativement à un Jpeg de qualité fine ». A taille équivalente de capteur, le G7 accueille en effet 10 millions de pixels contre 7 millions pour le G6, ce qui se traduit par des pixels plus petits et donc moins réceptifs aux signaux lumineux, ce qui complique le filtrage du bruit numérique et ne permet pas d'obtenir des images véritablement "propres" en sortie.
Le PowerShot G7
Cette intervention ne répond pas à toutes les questions, loin de là. Reste à connaître le pourquoi du capteur de 10 millions de pixels (Canon aurait-il cédé aux sirènes du marketing ?) et à savoir si Canon a entendu ces remarques au point de rectifier le tir avec le G8 à venir.