Pour ce faire, le co-fondateur et directeur de publication d'AgoraVox, Carlo REVELLI, invite les 8.000 rédacteurs bénévoles de la plate-forme à envoyer « leurs reportages vidéos » réalisés avec leur caméra, appareil photo ou téléphone mobile. « Le but est d'inciter certains de nos rédacteurs à devenir aussi de véritables 'video reporters', podcasteurs ou vloggeurs », a indiqué Carlo Revelli à NetEco.com. D'autre part, a ajouté l'entreprenaute, « nous aimerions que d'un simple clic n'importe quel lecteur puisse nous signaler toute vidéo intéressante qu'il a identifié sur Internet même s'il n'en est pas forcément l'auteur . » Enfin, Revelli et son équipe entendent « dénicher les meilleures vidéos » parmi les milliers qui sont soumises chaque jour sur des services en ligne de diffusion et de partage de vidéos comme YouTube, DailyMotion ou encore Google Video. Dans les trois cas, précise Carlo Revelli :
« Chaque vidéo sera commentée, classée, mise en perspective et reliée à l'actualité. Par ailleurs, grâce à un système de tags et de mots clés nous allons très prochainement établir des passerelles entre le site d'AgoraVox et celui d'Agoravox TV (...) bientôt les lecteurs pourront commenter les articles également en vidéo en utilisant leur webcam ou leur camera . » En terme d'audience Carlo Revelli reste prudent, « Disons que si l'on arrive à reproduire ce que l 'on fait avec AgoraVox je serais heureux . » Sur le choix du modèle économique, l'entrepreneur indique : « Nous avons lancé ce site aussi et surtout pour enrichir le contenu d'AgoraVox avec des vidéos pertinentes. Le modèle est donc le même que celui d'AV . »
Né en 2005 sur le modèle du sud-coréen OhMyNews à l'initiative de Carlo Revelli et Joël de Rosnay, AgoraVox réunirait chaque mois plus de 700.000 visiteurs selon Carlo Revelli, 225.000 « visiteurs uniques » par mois selon la société ComScore.