Eons s'adresse plus particulièrement à la génération des baby boomers, soit les personnes nées dans les vingt premières années de l'après-guerre. Cette semaine, elle a lancé son propre moteur de recherche baptisé Cranky, un nom en forme de clin d'oeil puisqu'il évoque la manivelle (crank en anglais).
Pour qu'il convienne à sa cible particulière, les ingénieurs d'Eons ont limité le nombre de résultats affichés par Cranky à quatre par page de résultat, chacune d'entre elles étant toutefois ornée d'un lien sponsorisé. Sur un moteur comme Google ou !, dix résultats sont affichés par page, séparés par un écart bien moins important que celui utilisé par Cranky.
Après la forme, une sélection a été apportée sur la nature des résultats retournés. Avez-vous besoin de millions de résultats lorsque vous cherchez des renseignements sur un voyage, s'interroge le PDG d'Eons ? Afin de limiter le nombre de réponses, Eons a donc fait appel à un institut d'analyse pour déterminer quels étaient les sites les plus populaires parmi une population d'internautes âgés de 45 ans et plus. Ces sites occupent donc une position privilégiée dans les résultats, ce qui n'empêche pas Cranky de répondre à des requêtes plus originales, sortant du cadre de cette sélection. Partant peut-être du principe que la libido diminuait avec l'âge, Eons semble avoir évincé les sites pornographiques de son index.
Enfin, Cranky met en avant des fonctionnalités de « réseau social », ses membres enregistrés ayant la possibilité de noter les sites afin de leur conférer plus d'importance dans le classement des résultats. Derrière Cranky, Eons propose un certain nombre d'autres services, toujours destinés à une population d'internautes de cinquante ans et plus, dont une plateforme de blogs. A tester sur Cranky.com.