Christophe Chenebault
"Avec 5000 évènements culturels par an, la France avait besoin d'un grand portail culturel comme Evene.fr. Nous avons eu le sentiment qu'une nouvelle génération du projet devait naitre proposant toujours plus de contenus, y compris sous forme de photos ou de vidéos." explique Christophe Chenebault, PDG de Evene.fr.
"Evene.fr est désormais organisé en cinq univers : musique, cinéma, arts, livres et célébrités. Dans la musique, nous allons mettre l'accent sur les artistes pop-rock, dans la littérature, ce seront les polars et la littérature européenne, dans l'art, nous nous focaliserons sur le contemporain. En matière de cinéma, nous ne comptons mettre en avant qu'un seul film par semaine. Par contre nous multiplierons les coups de cœur pour la scène théâtrale." précise Mélanie Carpentier, rédactrice en chef d'une équipe de près de 25 personnes.
Assumant à la fois un statut de média, d'agenda, d'encyclopédie, de communauté et de boutique, Evene.fr revendique une audience de l'ordre de 2 millions de lecteurs par mois (1,4 millions selon Médiamétrie, 2,8 millions selon l'OJD), composée à 65% de femmes et issue à 60% des moteurs de recherche. En 2006, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 1,8 millions d'euros en 2006, essentiellement grâce aux revenus publicitaires (60% du CA, gérés désormais par Lagardère Publicité) et à la billetterie (20%), le solde étant assuré par la vente de contenus ou de prestations graphiques.
"Nous nous sommes équipés de quatre serveurs dédiés pour la vidéo et nous comptons multiplier les contenus rich média dans cette nouvelle version. Nous devrions également renforcer l'aspect communautaire, en proposant à chacun de nos lecteurs de créer un blog ou un espace personnel, dont les billets complèteront les contenus de la rédaction" ajoute Christophe Chenebault.
Revendiquant le statut de premier portail culturel sur internet devant Telerama.fr, Evene.fr n'entend toutefois pas entrer en bourse. Interrogé sur un éventuel rachat par un grand groupe de presse, Christophe Chenebault explique en souriant que sa société est "indépendante, autofinancée et que la cession n'est pas à l'ordre du jour".
