Avec un format proche de celui du CD (1,5 mm d'épaisseur), les premiers disques holographiques de 300 Go devraient être facturés aux alentours de 180 dollars la pièce. Le lecteur enregistreur, référencé comme le Tapestry HDS-300R devrait quant à lui coûter la bagatelle de 18.000 dollars. Inutile de préciser qu'à de tels tarifs, le stockage holographique ne s'adresse pas au grand public.
Il vise en réalité les sociétés spécialisées dans l'archivage de documents, où les grands groupes qui souhaitent assurer eux-mêmes la conservation de leurs archives sur un support pérenne. Avec un MTBF (durée moyenne entre deux pannes) de 100.000 heures, les disques holographiques auraient en effet une espérance de vie d'environ 50 ans. De quoi remplacer avantageusement le CD, dont la durée de vie est beaucoup plus restreinte.
Cette première génération de médias n'autorise qu'une seule écriture, à un taux de transfert d'environ 20 Mo/s. Bien que donnés pour des disques de 300 Go, ces médias permettraient en réalité de stocker jusqu'à 600 Go d'informations. Les 300 Go restants sont en fait utilisés pour la correction des erreurs. Par la suite, la firme espère être en mesure de produire des disques autorisant des débits allant jusqu'à 80 Mo/s, ainsi que des médias réinscriptibles.