Parallèlement à la publication de ses résultats annuels, Belgacom a annoncé vendredi la suppression de 1.500 postes supplémentaires d'ici 2011. Si l'opérateur, détenu à 50% par l'Etat belge, est revenu sur le devant de la scène en 2006, l'ensemble reste fragile. Comme l'a déploré, hier, le syndicat ACV, Belgacom entend réduire ses coûts à travers un nouveau plan de restructuration, malgré des résultats en hausse.
L'an dernier, le chiffre d'affaires du groupe télécoms a progressé de 12% à 6,1 milliards d'euros, son bénéfice net annuel a sensiblement augmenté (+1,5%) pour atteindre la somme de 973 millions d'euros. Comme tous les historiques, Belgacom doit négocier le virage du tout IP, affronter la fin annoncée de la téléphonie traditionnelle, et faire face à la montée en puissance des opérateurs alternatifs. La nouvelle vague de suppressions de postes, la première a été lancée en 2005, intervient quelques jours après l'annonce de la cession de la participation restante de l'opérateur historique belge dans Mobistar, concurrent mobile de Proximux, filiale à 100% de Belgacom.