Alors que, à la suite du piratage de son système informatique, le Front national a confirmé avoir porté plainte, le 1er mars dernier, Zataz.com rapporte que « le site du FN et plusieurs de ses e-satellites » auraient été placés « sous cyber-surveillance ». Fondateur du webzine, Damien Bancal affirme, dans une brève datée du 12 mars 2007 :
« Nous pouvons révéler aujourd'hui l'infiltration du site même du Front national par un autre 'hacktiviste' que nous nommerons 'Canaris'. Nous avons rencontré cet internaute sur un chan IRC basé aux USA, autant dire que nous n'avons aucune information concrète, et nous n'avons pas cherché à en savoir plus sur (la personne) qui se cache derrière [...] le pseudo repris d'un ancien responsable d'un service de renseignement militaire allemand (l'Abwehr de 1935 à 1944), l'amiral Wilhelm Canaris ».
Avant de préciser : « Canaris, l'internaute, va réussir son intrusion dans le site officiel du FN, via une page de téléchargement de fichiers laissée sans protection, ni restriction aucune. Il va injecter dans le serveur, via cet accès oublié par l'administrateur du site du FN, une backdoor, une porte cachée. Nous pouvons confirmer la présence de cette possibilité de téléchargement ». Il aurait pu « tout détruire », mais n'est pas passé à l'acte. Celui-ci aurait déclaré au webzine dédié à la cybercriminalité: « J'ai préféré effacer ma porte cachée, et disparaitre, mais j'ai des accès à d'autres espaces très proches du Paquebot ».
Info ou Intox ? La direction du Front national n'a pas, jusqu'ici, commenté cette affaire.