Avec Jalipo, les distributeurs de contenus conserveront le plein contrôle de leurs contenus, assure Alex Taylor, directeur général de cette nouvelle société. « Ce n'est absolument pas destiné au contenu provenant des utilisateurs. Si vous aviez l'intention de nous cataloguer dans ce secteur d'activité, je vous dirais de nous placer à l'opposé de YouTube », a-t-il déclaré à l'agence Reuters. « Les droits d'auteur y sont protégés, les territoires (d'exploitation) sont restreints et cela rapporte de l'argent à chaque minute ».
Jalipo fonctionne sur un système de programmes prépayés, organisé autour de « crédits », chacun de ces crédits valant approximativement un centime d'euro. L'accès à une chaîne de télévision sera par exemple facturé de 75 à 120 crédits par heure, en fonction de la qualité d'encodage choisie pour la vidéo. En guise d'offre d'appel, Jalipo devrait par ailleurs diffuser quelques programmes gratuitement. Alors que de nombreux acteurs du secteur tablent sur les lucratifs abonnements pour fidéliser leurs utilisateurs, Jalipo tente le pari du paiement à l'acte, avec une offre à mi chemin entre la vidéo à la demande et la télévision en direct.