Nokia a profité de l'ouverture d'un nouveau centre de recherche et développement à Palo Alto en Californie pour présenter une partie de ses produits et services qui seront à terme déployés dans les prochains mobiles de la marque.
En compagnie de Tero Ojanpera, le vice-président exécutif et CTO de Nokia, ont été abordés différents thèmes qui tendent à démontrer qu'il existe un marché pour les « multimedia computers » comme les Smartphones Nokia N95 ou les tablettes WiFi N800. De manière plus globale, Bob Iannucci, le chargé du centre de recherche a ajouté que « à partir du moment où l'on touche à la mobilité, nous y sommes interessés. »
Plusieurs projets sont donc actuellement en cours de développement, l'un d'entre eux, consistant à étudier la possibilité de créer un réseau sans fil accessible uniquement à certains développeurs ou à un partie du grand public désirant tester de nouvelles applications. Ce réseau pourrait exploiter des connexions 3G, WiMAX, WiFi, voire ces mêmes technologies simultanément pour être disponible dans plusieurs zones des Etats-Unis.
Ce réseau privé devrait être premièrement accessible à un millier d'utilisateurs, dont une majorité d'étudiants, leur permettant donc de donner leur avis sur l'élaboration de nouveaux produits et services exploitant des données sans fil.
Dans la catégorie des autres projets développés par Nokia, il est possible de citer l'utilisation d'une technologie baptisée « Point & Find », créée par la société Picto revendue il y a peu au Finlandais. « Point & Find » permet d'utiliser l'appareil photo numérique d'un mobile pour pointer de objets et obtenir dynamiquement des informations sur ceux-ci. Reprenant donc le concept des « mobile tags », cette application permet d'être redirigé vers des URL tout en prenant en compte la localisation d'un abonné donné.
Parallèlement, Nokia a confirmé être entré dans le consortium chargé de valider techniquement les usages des paiements sur mobiles. Fort du soutien d'opérateurs mondiaux comme Mobilkom Austria, O2, Orange, SFR, SingTel, SKT ou encore Wind, l'ambition de ce consortium est de démocratiser le m-paiement auprès du grand public.
Pour ce faire, trois constructeurs de mobiles sont également présents avec Samsung, LG et nouvellement Nokia qui ont annoncé vouloir participer à la mise au point de terminaux pouvant être considérés comme des porte-monnaie électroniques. L'aide d'organisme financiers à pour cela été nécessaire, avec le soutien de MasterCard, pour créer des tests de paiement par SMS.
Côté technologie, ce sont les puces sans contact NFC qui semblent être les plus plébiscitées par les indurstriels du marché, en plus deux technologies déjà démocratisées baptisées Mifare (par NXP / Philips) et Felica (par Sony).