La loi canadienne ne condamne en effet le fait d'enregistrer un film durant sa projection à l'aide d'une caméra ou d'un caméscope que s'il est possible de démontrer que cette copie a été réalisée à des fins commerciales. Conséquence : de 20 à 25% des films piratés de cette façon proviendraient du Canada selon la Canadian Motion Picture Distributors Association, qui représente les intérêts des studios hollywoodiens au nord des Grands Lacs. Ces enregistrements pirates seraient ensuite distribués dans le monde entier.
« Bien que le piratage des films soit incontestablement un enjeu économique et législatif majeur, le Canada n'a toujours pas adopté une loi fédérale qui condamnerait l'enregistrement illégal au moyen d'une caméra ou permettrait la confiscation de l'équipement », affirme Warner dans un communiqué. L'an dernier, la 20th Century Fox avait évoqué l'idée de retarder la sortie des longs métrages d'une semaine par rapport aux Etats-Unis dans le but de limiter la portée du phénomène.