La Thaïlande et Google, propriétaire de YouTube, optent pour le compromis. En avril dernier, le régime en place a décidé de bloquer totalement la plate-forme de partage de vidéos, au motif que des contenus portant atteinte à l'honneur de Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande, y étaient hébergés. Dans un premier temps, Google a refusé de supprimer les vidéos concernées. Par la suite, sous la menace d'une action en justice, le groupe a négocié et tenté d'obtenir la levée du blocage.
Dans une lettre adressée aux autorités locales, la société Internet américaine a témoigné de son respect pour le monarque, la loi et les traditions du pays. Google a également invité la Thaïlande à conclure au plus vite un accord pour en finir avec la controverse. Interrogé vendredi par l'Associated Press, un porte-parole du ministère thaïlandais des technologies de l'information et de la communication, a confirmé. Avant de préciser : « Nous avons décidé de ne pas poursuivre Goggle, car le groupe Internet a décidé de coopérer en supprimant 12 vidéos clips du site YouTube ».