L'opérateur historique possédait une place à part dans le marché des fournisseurs d'accès à Internet avant l'avènement des offres dites dégroupées et d'« ADSL nu ». En effet, l'abonnement à était une condition sine qua none et aucune publicité ne parlait des 13, 14 ou 15 euros par mois qu'il fallait débourser en sus du prix de l'abonnement au FAI choisi.
Aujourd'hui les choses ont changé, et de nombreux opérateurs offrent la possibilité d'ouvrir une ligne et une connexion ADSL sans passer par France Telecom et communiquent dans leur publicité sur le prix « tout compris ». Selon Tele2, Orange ne jouait pas ce jeu en omettant de préciser dans ces spots publicitaires la nécessité d'ouvrir (et de conserver) une ligne pour obtenir une connexion ADSL, et donc le paiement des 15 (et probablement 16 en juillet prochain) euros par mois.
Le tribunal de Commerce de Paris a donné raison à Tele2 sur ce sujet, et France Telecom devra désormais indiquer dans ses messages publicitaires le surcoût lié à l'abonnement téléphonique, afin de se mettre en concurrence loyale avec les FAI alternatifs qui indiquent un tarif « abonnement téléphonique inclus ». Vous ne verrez donc plus de publicités pour Orange sans cet ajout qui rend l'offre plus onéreuse que la plupart des offres concurrentes.
Cette décision de justice apporte donc davantage de clarté dans le discours des FAI, puisque le tribunal a également exigé de l'opérateur Tele2 qu'il clarifie ses publicités comparatives. Une avancée bienvenue, qui contribuera sans doute à améliorer la précision des informations livrées aux consommateurs ...