"Le potentiel du développement de la VOD en France est largement sous-évalué" explique le cabinet qui invite les acteurs de cette industrie à se détourner du DVD au profit de nouveaux modèles de distribution comme la VOD, la SVOD (forfaits illimités) ou encore les vidéos gratuites financées par la publicité.
L'étude d'Oliver Wyman est en tout cas à mettre en parallèle avec une autre étude de NPA Conseil, dévoilée en décembre dernier, et qui estimait que le marché français de la VOD pourrait atteindre 339 millions d'euros dès 2011, grâce à la démocratisation des box mediacenter et des connexions ADSL et fibre optique à très haut débit.
Estimé à 4 milliards de dollars au niveau mondial en 2011 par Adams Media Research, la vidéo à la demande est en tout cas un marché déjà encombré où s'affrontent des acteurs issus des télécoms (24h24Video de FranceTelecom,...), de la télévision (TF1 Vision, M6video, CanalPlay,...), de l'informatique (Apple iTunes Store,...), de la distribution (VirginMega, Fnac.com, Glowria,...) et bien entendu du Net (Vodeo, YouTube, Joost...).
