Oracle Database 11g est adapté aux environnements transactionnels et décisionnels sophistiqués, et plus particulièrement au grid computing (regroupement de serveurs Unix, Linux, Windows... au service de la puissance de calcul). La base trouvera sa place dans des systèmes complexes regroupant des applications de multiples éditeurs.
« Nos clients doivent faire face à la croissance rapide, sans précédent, de leurs données, à des problématiques d'intégration et d'interopérabilité, et ce tout en maîtrisant leurs coûts informatiques », a souligné Andy Mendelsohn, VP en charge des serveurs et bases de données chez Oracle, dans un communiqué daté du 11 juillet 2007. Avec Oracle Database 11g, l'éditeur américain de systèmes et de progiciels de gestion entend bien répondre à l'évolution des besoins des entreprises en terme de disponibilité, de sécurité et d'administration de bases.
Leader du marché mondial des systèmes de gestion de bases de données relationnelles (RDMS), Oracle disposait d'une part comprise entre 44% (IDC) et 47% (Gartner) en 2006, contre environ 21% pour et 18% pour Microsoft. Pour Oracle, le défi n'est pas tant de maintenir sa domination du secteur, que d'assurer les migrations en nombre vers Oracle Database 11g. Par le passé, plus de la moitié des entreprises clientes d'Oracle aurait opté pour Database 10g, première version du système adaptée au grid computing. La 11g peut-elle mieux faire ?