Equivalent local de la Sacem française, la Sabam (Société Belge des Auteurs, Compositeurs et Editeurs) a récemment réussi à faire condamner le FAI Scarlet à empêcher, par tous les moyens techniques possibles, la circulation des morceaux du répertoire Sabam sur les réseaux de P2P. Scarlet dispose de six mois pour appliquer cette décision, et s'expose à une astreinte de 2500 euros par jour de retard.
Les FAI refusent que leur incombe la responsabilité des contenus qui circulent sur leurs réseaux. « Comme fournisseur d'accès, notre rôle consiste simplement à transmettre l'information », a déclaré Haroun Fenaux, porte-parole de Belgacom. « Nous ne sommes pas opposés à des solutions techniques mais à la condition sine qua non qu'elles n'entravent pas la vie privée de nos clients ».