Lawson sceptique face au logiciel à la demande ?

Après Hasso Plattner, chairman de , Harry Debes, président de Lawson Sofwtare, s'interroge sur la montée en puissance du logiciel en tant que service (SaaS). Dans un entretien accordé récemment à Investor's Business Daily, Debes a déclaré que le problème majeur du SaaS est « le manque de personnalisation » des applications. Le dirigeant de Lawson a précisé : « dans une plate-forme multitenant », principe d'architecture où les utilisateurs et les applications partagent une infrastructure et une base de code communes gérées de façon centralisée, « vous êtes forcé de travailler de la même manière que vos concurrents, cela ne vous offre pas la possibilité de définir les processus qui vous permettent d'être créatif, de vous distinguer ».

Lawson, comme ses concurrents dans le progiciel SAP, Oracle ou Microsoft Dynamics, a longtemps fait l'impasse sur le logiciel en tant que service avant de proposer une offre au secteur de la santé et prochainement, au secteur des ressources humaines. Bien que Lawson Software soit client de Salesforce.com, spécialiste du CRM à la demande, Harry Debes reste sceptique.

Dans un entretien publié en juillet 2007 sur NetEco.com, Lindsey ARMSTRONG, co-présidente de Salesforce.com EMEA, déclarait : « il est pratiquement impossible de faire coexister » le modèle basé sur l'accès aux applications sur Internet en contrepartie d'un forfait et le modèle traditionnel du logiciel implémenté sur site « pour des multinationales du logiciel qui se sont développées en vendant des licences, en s'appuyant sur de larges réseaux de revendeurs ».