Celle-ci aurait pour principale mission d'accompagner la mise en oeuvre d'un véritable marché unique des télécoms ouverts à la concurrence car, aujourd'hui encore, « des incohérences subsistent », selon les termes de la commissaire en charge de la société de l'information, Viviane Reding. En cas de tensions avec un régulateur national, l'exécutif européen pourrait saisir l'EECMA qui « prendrait ses décisions à la majorité simple de ses 27 membres », précisent Les Echos. Toutefois, pour être appliquées les décisions de l'EECMA devraient être, au final, approuvées par la Commission.
La création d'une autorité supranationale, une autorité qui chapeauterait les régulateurs des 27 Etats membres de l'UE, ne fait pas l'unanimité : l'ECTA (European Competitive Telecommunications Association) s'y oppose, l'ERG (European Regulators Group) est partagé.