Des hackers de l'armée chinoise se seraient introduits dans certains des réseaux informatiques du Pentagone en juin, rapporte le Financial Times dans son édition du 4 septembre 2007. Washington aurait indiqué qu'une partie du système relié au bureau de Robert Gates, secrétaire américain à la défense, a été fermée.
L'Armée populaire de libération (APL) est suspectée. Celle-ci aurait régulièrement surveillé les réseaux du Pentagone - et réciproquement - ces dernières années, avant de mener une attaque d'ampleur. A la veille d'une rencontre entre le président américain, George W. Bush, et son homologue chinois, Hu Jintao, dans le cadre du sommet Asie-Pacifique (APEC) à Sydney, Australie, les Etats-Unis s'inquiètent davantage de la multiplication et de la complexité de ces attaques.
Citée par la BBC, Jiang Yu, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, a déclaré : « Certaines personnes portes de graves accusations contre la Chine. Elles sont sans fondement et témoignent d'une mentalité de guerre froide ».