Le spécialiste s'est également exprimé sur l'amélioration des capacités de stockage (LOB) du système et le support de nombreux standards (binary XML, JSR, etc.) Quant à l'adaptation au grid computing (regroupement de serveurs Unix, Linux, Windows...), elle était d'ores et déjà au menu de la 10g lancée en 2003. Au final, on l'aura compris, Oracle Database 11g a été conçu pour s'intégrer dans des environnements complexes regroupant des applications de multiples éditeurs.
Mendelsohn ne doute pas que Database 11g permette aux entreprises « de faire face à la croissance rapide de leurs données, à des problématiques d'intégration et d'interopérabilité, et ce tout en maîtrisant leurs coûts informatiques ». Fort d'une estimation TPC-C, selon laquelle le rapport performance/prix d'Oracle Database 11g sous Windows (073$/tpmC ou transactions par minute) est meilleur que celui de Microsoft SQL Server 2005 (0,90$/tpmC) et d'IBM DB2 (1,61$/tpmC), Oracle estime être en mesure de séduire les très courtisées entreprises de taille moyenne.
Le défi pour l'éditeur américain de systèmes et progiciels n'est pas tant de maintenir sa domination mondiale du marché des systèmes de gestion de bases de données relationnelles (RDMS) : Oracle dispose d'une part comprise entre 44% (IDC) et 47% (Gartner), contre environ 21% pour IBM et 18% pour Microsoft en 2006. Oracle doit surtout convaincre les utilisateurs de sa base, principalement des grands comptes et des administrations, de migrer en nombre vers Database 11g. Interrogé par NetEco.com sur la question, Andrew Mendelsohn a indiqué que 30% des utilisateurs de la 10g aux Etats-Unis se seraient déclarés prêts à migrer vers la 11g dans l'année suivant le lancement commercial du système (juillet 2007).