Unique candidat à la 4ème licence UMTS (3G) française, , maison de mère du fournisseur d'accès Internet Free, déplore que le régulateur (Arcep) ait décidé « de ne pas qualifier la candidature de Free Mobile dans les conditions financières actuellement définies par la loi ».
Dans sa décision du 9 octobre 2007, l'Arcep a précisé que la candidature présentée en juillet dernier, ne respecte pas les critères de qualification définis dans l'appel à candidatures, « notamment l'engagement à respecter les prescriptions du cahier des charges et la capacité à payer la part fixe de la redevance (619 M€) dans les conditions définies par la loi de finances ».
La réaction d'Iliad n'a pas tardé. Dans un communiqué publié mercredi, le groupe a réaffirmé son intérêt pour la licence et déclaré souhaiter que « les pouvoirs publics mettent en œuvre les conditions permettant l'émergence d'un 4ème opérateur mobile ». Le cadre ainsi « réaménagé » permettrait, selon les termes d'Iliad, de dynamiser « un marché français caractérisé par un manque de concurrence, un des plus faibles taux de pénétration en Europe et des offres tarifaires peu attractives pour les consommateurs ». Rappelons que les autres licences 3G françaises sont détenues par les opérateurs de réseaux mobiles Orange, SFR et Bouygues Telecom.