L'UFC-Que Choisir vient d'obtenir la relaxe dans le cadre de l'affaire qui l'opposait au fournisseur d'accès à Internet Free. Fin novembre 2006, la filiale Internet du groupe avait porté plainte pour diffamation contre Alain Bazot, président de l'association de consommateurs et Jean-Paul Geai, rédacteur en chef du magazine Que Choisir. Le tribunal correctionnel de Paris a finalement accordé aux deux prévenus, le 7 décembre dernier, le « bénéfice de la bonne foi », rapportait vendredi l'AFP.
Dans un communiqué daté du mois de mai 2006, l'association de consommateurs dénonçait fin novembre l'attitude incroyablement « autiste » du fournisseur d'accès, le fustigeant pour « l'absence ou les interruptions de fourniture du service » et soulignant l'impossibilité dans laquelle se trouvait les consommateurs de « trouver un interlocuteur pour répondre à leurs demandes légitimes ». Elle annonçait dans le même temps l'ouverture de poursuites judiciaires allant à l'encontre de Free.
Le tribunal de Paris aurait finalement décidé que la justice avait « retenu des éléments sérieux pour justifier les critiques formulées », d'après l'avocat de l'UFC cité par l'AFP. Les propos tenus par les représentants de l'association de consommateurs n'auraient donc rien eu de diffamatoire.