D'un côté Apple cherche à empêcher les hackers de la planète de modifier tout ou partie du système d'exploitation Mac OS X Mobile de son iPhone mais de l'autre la firme à la Pomme suit de près ces différents agissements devenus quasiment « tolérés » aujourd'hui sur plusieurs centaines de milliers d'iPhone.
Car officiellement, Apple a reconnu à la rentrée dernière que près d'un iPhone sur cinq était commercialisé... dans le seul but de l'utiliser désimlocké, c'est à dire avec la carte SIM de l'opérateur mobile de son choix. Et pour y arriver, il faut obligatoirement modifier une partie de la couche logicielle de l'iPhone pour qu'il accepte de faire fonctionner des logiciels « tiers » non officiels, plusieurs centaines d'entre eux étant déjà développés pour la plateforme.
Officiellement toujours, Apple autorise dès aujourd'hui le développement d'applications Web pour son iPhone, en attendant la sortie annoncée en février prochain d'un vrai kit de développement permettant de créer des applications natives exploitant certaines des fonctions internes du terminal (caméra, SMS, logiciels intégrés, ...). Mais pour y parvenir et satisfaire les développeurs indépendants ou professionnels de la planète, Apple cherche visiblement à renforcer son pôle d'ingénieurs spécialisés dans le développement - dans tous les sens du terme - de l'iPhone.
C'est sans doute pourquoi, contre toute attente ou presque, Apple a visiblement embauché Lucas Newman, un développeur américain connu principalement pour... avoir mis au point un véritable kit de développement (SDK) non officiel pour iPhone. Ce SDK était de plus documenté, 18 pages à l'appui, avec de nombreuses applications tierces disponibles en exemple. Le personnage en question est même le premier à avoir développé un jeu pour iPhone (Lights Off). Lucas Newman va donc officier cette fois en tant que « ingénieur iPhone » pour Apple. Une belle réussite pour un passionné...