Le créateur de l'application iBrickr, qui a fait le succès des premiers hacks de l'iPhone à sa sortie, a ainsi exposé son point de vue à ce sujet sur son blog. Et selon lui, c'est la méthode de sécurité choisie pour gérer les applications de la page d'accueil de la dernière mise à jour de l'iPhone qui a changé. En outre, le logiciel interne nommé « SpringBoard » chargé de gérer l'affichage des icônes d'applications sur la page d'accueil de l'iPhone permet désormais de prendre en compte toute nouvelle application qui se trouve un répertoire précis du terminal. Auparavant, et pour utiliser tout logiciel tiers non officiel, il fallait obligatoirement patcher cette application pour l'autoriser à effectuer une telle action.
De même, il apparaît que dans toutes les dernières mises à jour de l'iPhone, les applications étaient exécutées avec le compte administrateur du baladeur GSM de la firme à la pomme. Toutes les applications non officielles exploitaient ainsi le même degré de sécurité pour lancer une application des plus simples à l'application potentiellement la plus dangereuse. Cette fois, dans la mise à jour « 1.1.3 » de l'iPhone, c'est un nouveau compte d'utilisateur lambda qui a été ajouté et qui restreint le niveau d'accès aux fonctions internes de l'appareil. De quoi anticiper sur la sortie des premières applications officielles qui seront développées grâce au kit de développement du système Mac OS X Mobile prévu pour disponible à la fin février.
D'autres éléments viennent d'ailleurs étayer cette thèse, d'un enregistrement des préférences des utilisateurs dans un répertoire précis de l'iPhone et accessible à tous à l'installation simplifiée d'applications. De même, le processus permettant de développer des applications pour la plateforme semble encore simplifié avec des références à un système de Widgets qui sont déjà de la partie.
