Greenpeace devrait apprécier : la tendance est indéniablement à une informatique plus verte. Après Fujitsu-Siemens, qui lançait début décembre un ordinateur de bureau écologique à base de matériaux recyclables et exempt de composés chimiques dangereux, l'américain HP annonce cette semaine l'introduction de disques durs SSD sur deux de ses configurations professionnelles. Alors que les disques SSD, composés de cellules de mémoire Flash et non des traditionnels plateaux magnétiques, étaient jusqu'ici intégrés aux ordinateurs portables haut de gamme, HP choisit d'implémenter cette technologie dans des PC de bureau.
Nos tests avaient permis de démontrer que l'utilisation d'un disque SSD entraine effectivement une diminution de la consommation électrique globale d'un système informatique, mais dans des proportions limitées. HP ne pouvait donc se contenter de ces disques SSD et y ajoute, au sein de ses Compaq dc7800 et dc5800, une alimentation dont le rendement électrique atteindrait 85% ainsi qu'un certain nombre de technologies de mise en veille avancée et de gestion de l'énergie.
Quoi qu'il en soit, le remplacement d'un disque dur par un modèle SSD a un coût non négligeable. Ici, HP facture 300 dollars le remplacement d'un disque dur 80 Go magnétique par un disque SSD n'offrant qu'une capacité de 16 Go. L'affaire ne se révèlerait donc sans doute rentable que dans le cadre de très grands parcs informatiques, où l'utilisation de SSD entrainerait une baisse sensible de la consommation énergétique.