Pour l'instant, NVIDIA ne précise pas quels sont ses plans relatifs à l'utilisation des solutions mises au point par AGEIA, mais confirme par cette acquisition l'importance que prennent les calculs physiques dans l'industrie du jeu vidéo. Bien que la firme évoque la richesse de l'environnement PhysX, présent dans 140 jeux finalisés ou en cours de développement sur des plateformes telles que le PC ou les dernières consoles de salon, les cartes PhysX équipées du fameux PPU d'AGEIA peinent encore à convaincre, du fait de résultats mitigés.
« L'industrie informatique se dirige vers un modèle de calcul hétérogène, qui combine un CPU flexible et un processeur parallèle tel que le processeur graphique pour exécuter des applications gourmandes en ressources comme le rendu vidéo en temps réel », constate Jen-Hsun Huang, PDG de NVIDIA. La firme au caméléon devrait donc réfléchir à l'intégration des technologies de calculs physiques mises au point par AGEIA au sein de ses propres cartes graphiques, et sera par là même en mesure d'offrir de nouveaux outils de développement aux créateurs de jeux vidéo.