Une équipe de scientifique basée à Tokyo a en effet comparé les usages de la téléphonie mobile de 322 patients atteints d'un cancer du cerveau avec 683 patients sains. Et il apparaît premièrement que l'utilisation régulière d'un téléphone mobile n'a pas d'impact significatif sur d'éventuelles chances de contracter une telle maladie. L'étude à également pour cela analysé les radiations émises par différents types de mobiles et qui auraient pu affecter certaines zones du cerveau.
« En utilisant de nouvelles techniques sûres, nous n'avons trouvé aucune association entre l'utilisation d'un téléphone mobile et le cancer, mettant ainsi en avant qu'ils ne provoquent pas de cancer du cerveau », a ajouté Naohito Yamaguchi, en charge de cette étude.
A une échelle plus locale, le ministère français de la santé soulignait en janvier dernier qu'une approche de précaution est justifiée en matière d'utilisation du mobile, notamment par les enfants. « Plusieurs études scientifiques parues récemment, mettent en évidence la possibilité d'un risque faible d'effet sanitaire lié aux téléphones mobiles après une utilisation intense et de longue durée (plus de dix ans) », ajoutait-il alors.