La compagnie aérienne a accueilli, en fin de semaine dernière, un nouvel exemplaire de celui que l'on surnomme le « Dreamliner ». Pour poursuivre la modernisation de sa flotte.
Après avoir accueilli, le mercredi 15 juillet, le premier Airbus A380 via Emirates depuis le début du confinement en mars dernier, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle a vu se poser sur ses pistes le dixième Boeing 787-9 intégrant la flotte long-courrier d'Air France. La compagnie attend désormais des appareils Airbus pour continuer la modernisation de sa flotte, destinée à devenir plus respectueuse de l'environnement.
Le 787-9, un avion plus respectueux de l'environnement
Immatriculé F-HRBJ, le dixième et dernier Boeing 787-9 reçu par Air France a atterri sur le principal aéroport français le 24 juillet à très exactement 7h06, après un vol d'une durée de 9 heures et 6 minutes en provenance de l'aéroport Snohomish County, d'où s'envolent les appareils issus des usines de Boeing. Celui-ci avait effectué une demi-douzaine de vols d'essai recensés depuis la mi-juillet.
« Avec cet appareil de nouvelle génération, Air France poursuit la modernisation et le renouvellement de sa flotte avec des appareils plus modernes, plus performants et plus respectueux de l'environnement », a indiqué la compagnie dans un communiqué.
Le Boeing 787, dont l'exploitation a démarré il y a une grosse dizaine d'années, a été commandé à plus de 1 500 exemplaires partout dans le monde (1 000 ont déjà été livrés). Doté d'une capacité tournant autour des 280-290 sièges, le Boeing 787-9 consomme moins de carburant que les avions issus de la génération précédente, et fait état d'une réduction des émissions de CO2 de l'ordre de 20%, ainsi que d'une diminution des émissions sonores. Il offre, en outre, un confort non négligeable aux passagers avec des hublots 30% plus grands, ainsi qu'une meilleure pressurisation.
Air France compte honorer ses engagements envers l'État (et la planète)
Dans la lignée du Boeing 787, Air France se tourne désormais vers Airbus et les A350 pour le réseau long-courrier et les A220 pour le court et moyen-courrier, pour poursuivre l'amélioration de ses performances économiques et environnementales, « un axe majeur de la stratégie de la compagnie en termes de développement durable », précise Air France.
Air France, qui a récemment annoncé la suppression de plus de 7 500 postes d'ici la fin 2022 en raison, en partie, de la crise de coronavirus, a reçu une aide du gouvernement sous forme de 7 milliards d'euros de prêts : un prêt direct de 3 milliards d'euros et une garantie de l'État sur les prêts bancaires à hauteur de 4 milliards d'euros. L'une des contreparties de l'engagement de l'État consiste à renouveler la flotte de la compagnie, pour réduire les émissions. Air France entend bien se conformer aux exigences étatiques, pour que chacun puisse honorer ses engagements.
Sources : communiqué de presse, Flight Aware