Comme le confirme le portail spécialisé, les administrateurs du site avaient été contactés par courrier électronique depuis « le début du mois de janvier 2011. Plus d'un mois après notre alerte, les informations privées et sensibles sont toujours accessibles. D'autres données sont mêmes venues se rajouter depuis ».
Si d'un côté, il est interdit de dire clairement quel site est visé, le détenteur du contenu est également soumis à certaines obligations juridiques. Selon la Cnil, toute fuite d'informations personnelles, comme c'est le cas ici, peut être passible de 5 ans d'emprisonnement maximum et de 300 000 euros d'amende.
Pour l'instant, le site n'a, semble t-il toujours pas réagi au fait que de nombreuses données personnelles pouvaient être facilement utilisées à des fins malveillantes.
Mise à jour : La réaction a été plutôt rapide du côté de l'UMP. Suite à la publication de cet article, certains responsables du parti de la Majorité nous ont contacté afin d'obtenir plus d'informations sur la faille. Dans un même temps, Zataz indique que le service informatique de l'UMP a fait mettre hors service le site qui diffusait des données. Le blog de la 4ème circonscription du 86 (et non 64) a donc été mis hors ligne et les données encore visibles en cache sont en cours de suppression.