Un porte-parole de Kaspersky Lab a répondu aux sollicitations de l'agence de presse : « Nous enquêtons et nous nous sommes engagés dans un échange avec les autorités chinoises au sujet de cette situation. Il est trop tôt pour entrer dans les détails dans l'immédiat. » Le mois dernier, Symantec évoquait des discussions avec la Chine concernant l'usage de ses produits sur le territoire, sans pour autant laisser entendre à l'époque que ces derniers pourraient y être blacklistés.
Les tensions sont fortes actuellement entre les autorités chinoises et les entreprises américaines, comme Qualcomm ou Microsoft. Ces dernières font actuellement l'objet d'enquêtes pour abus de position dominante dans le pays. Des attaques que beaucoup estiment liées à la démarche punitive de la Chine vis-à-vis des entreprises américaines, qu'elle soupçonne de vouloir nuire à sa cyber-sécurité. C'est cependant la première fois qu'une entreprise russe est visée par une situation similaire, ce qui laisse penser que la Chine ne s'intéresse plus seulement aux entreprises américaines, mais aux sociétés étrangères en lien avec les nouvelles technologies en général.